Réintégrer plutôt que compenser !
L’informatisation systématique place notre travail dans un contexte de densification maximale. La table de bureau s’est transformée en ‘desktop’ virtuel, le courrier est expédié d’un clic de souris, l’archivage est devenu une icône sur notre écran, les copies sont désormais numériques et les contacts entre collègues s’effectuent par e-mail ou en chattant sur l’intranet. Mais cette efficacité apparente est ruineuse : pour la santé de chacun, pour les résultats de l’entreprise et pour le système de santé, de moins en moins capable d’absorber l’augmentation des coûts. Comme remède à ces conséquences délétères, certaines entreprises, en liaison avec leur CHSCT, s’efforcent de mettre en place des séquences d’exercice pendant les pauses, ou des activités physiques en fin de journée. Mais sans la stimulation physiologique requise, la motivation des participants laisse généralement beaucoup à désirer, et les résultats sont vite décourageants. Ne serait-il pas plus logique de réintégrer le mouvement et l’exercice à notre activité proprement dite, plutôt que de miser sur un hypothétique ‘rattrapage’ en dehors des heures de bureau ?
Vouloir et pouvoir s’asseoir selon notre bon plaisir
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de s’asseoir. Toutes les postures sont naturelles : pour peu qu’elles n’engendrent pas de douleur, il est même utile et judicieux de les adopter tour à tour. Par conséquent, un siège de travail doit être suffisamment spacieux pour permettre de changer de position facilement – que l’on veuille, en fonction du moment, être droit comme un i, complètement affalé ou installé en diagonale.
En matière de réglages, le mieux est l’ennemi du bien : lorsqu’ils sont trop nombreux, ils ne servent qu’à restreindre la liberté de mouvement. Mieux vaut privilégier des fonctions auto-adaptatives, des réglages simples et un ajustage intuitif de la force de rappel du dossier, de la position des accoudoirs, de la hauteur du dossier et de la profondeur d’assise. C’est la meilleure façon de parvenir à un équilibre satisfaisant entre conditions techniques du mouvement et liberté pour l’utilisateur de choisir le confort qui lui convient le mieux.
Dans cette perspective, il est important de disposer d’un système à contact permanent. Il assurera le mouvement synchronisé de l’assise et du dossier, qui facilite les interactions naturelles entre l’utilisateur et son siège : des variations mêmes faibles du centre de gravité modifieront la géométrie du siège, offrant ainsi une amplitude de mouvement fortement élargie.
Quant au design, les lignes épurées d’un dessin réduit à l’essentiel s’accorderont parfaitement avec la clarté et l’immédiateté des fonctions ergonomiques.